Dans ma fête, il y a un cactus !

« De quel oeil avons-nous hérité quand il s’agit de voir le vivant? »

Estelle Zhong Mengual, APPRENDRE À VOIR. Le point du vue du vivant

Dans ma Fête, il y a un cactus » propose de célébrer la nature en mettant en avant sa beauté et en suscitant l’émerveillement alors que la situation écologique actuelle vient en troubler la perception en montrant une nature qui n’est  plus à la fête.

Lors de cette célébration nous fêterons la nature à travers sa beauté, une permanence dans l’histoire de l’art, en l’associant au merveilleux. Nous proposerons de nous y reconnecter, en soulignant notre appartenance commune à ce monde. Nous évoquerons également l’impact humain sur sa transformation par le biais de regards oniriques dans une éco-poétique documentée, ou scientifique des artistes.

L’Anthropocène engage les artistes à redonner au monde sa part de merveilleux. En suscitant l’émerveillement, ils cherchent à raviver notre sensibilité à la nature et à encourager une prise de conscience collective. Leur engagement écologique devient ainsi essentiel pour accompagner cette transformation.

À travers les œuvres présentées, ils invitent à une reconnexion profonde avec la nature et à une attention renouvelée au vivant. Cette démarche vise à restaurer le lien entre l’être humain et son environnement. C’est par l’observation, la connaissance et une approche sensible que pourra émerger une culture nouvelle, plus respectueuse du monde naturel.Les artistes participent à la transformation des imaginaires et à l’évolution de nos systèmes de valeurs.

Co-comissairiat d’exposition, Béatrice Meunier-Déry et Christine Berchadsky

Adresse
Centre d'art et de recherche
112 avenue Jean Lebas
59100 Roubaix