Artistes
Charlie Chine
La Maison de Papier II, 2021Musée de l'imprimerie et le Blockhauss, Nantes
La Maison de Papier, 2019Les glacières, Bordeaux
Mémoria, 2019Topographie de l'art, Paris
Bivouac, 2018Le Générateur, Gentilly
The little black boxes, 2016Le Palais de Tokyo, Paris
Factotum, 2016L'Amour, Bagnolet
Solo exhibitions
2022
- «La Maison de Papier II», Musée de l’imprimerie de la Ville de Nantes et le Blochaus dans le cadre de la Résidence AZERTY
- «41,3», Galerie Eponyme, Bordeaux (33)
2019
- «La Maison de Papier», Commissariat Éléonore Gros, Les Glacières, Bordeaux (33)
2018
- «Bivouac», Le générateur, Gentilly (94)
2016
- «Factotum», l’Amour, Bagnolet (93)
Group exhibitions
2023
- «4», Musée des Cordeliers, Saint-Jean D’Angely (17) (avec Sarah Trouche, Simon Gabourg, Viktoria Oreshko)
- «Performances Sources», Le Générateur, Gentilly (94)
2020
- «De Part et d’autre», Le Moulin de Constance, Pons (17) (Avec Ladislas Combeuil et Barabara Kairos)
2019
- «Planète Galieni», Expositions-parcours, Bagnolet (93) (Avec les artistes Curry Vavart)
- «BABOU», L’école, Bagnolet (93) (Avec Mélanie Feuvrier et Vincent Thépaut)
2018
- «Mapping at last - the plausible island », Topographie de l’Art, Paris 3ème, commissariat Léo Marin (Avec Claire Angelini, Cristina Barroso, Benoit Billotte, Charlie Chine, Sébastien Cabour & Pauline Delwaulle, Marcel Dinahet, Juliette Feck, William Gaye, Maxime Lamarche, Aurelien Mauplot, François Réau, Esteban Richard)
- «Beyound Thunderdome», Commissariat Éléonore Gros, Le Hangar, Bagnolet
- «Las Lilas Crew2», Commissariat Charlotte Batifol, Le Hangar, Bagnolet (Avec Matthieu Clainchard, Rodolphe Delaunay, Alain K, Éric Madeleine, Guillaume Mathivet, Nicolas h.Muller, Simon Nicaise, Laurent Prexl, Bertrand Rigaux, Chloé Silbano, Stéphanie Toussaint)
- «Je planterai mes mains dans le jardin», Commissariat Stéphanie Vidal sur invitation du collectif 35h, Bagnolet (Avec Ladislas Combeuil, François Étienne, Louis Granet, Carine Klonowski, Jimmy Richer, Thimothée Maubrey, Aude Laszlo de Kaszon, Claremary, Kronos et Sner)
2017
- «Elémentaire», Galerie Eva Vautier, Nice (Avec Tom Barbagli, Jacqueline Gainon, Anne Laure Wuillai et Agnès Vitani-Grange)
2016
- «L'arbre qui cache la montagne», Le Palais de Tokyo, Paris
- «Chambre à part », Commissariat Manon Klein, Paris (Avec Clara Borgen, Kévin Desbouis, Léa Puissant, Simon Rayssac, Caroline Saves)
2014
- «Featuring...,», La cité internationale des Arts, Paris. (Avec Jérôme Grivel, Sandra Lorenzi, Stephanie Raymondi, Elodie Fradet, Mathieu Schmidt, Julien Dutertre, Alys Demeure)
Residencies
2022
- «Maison François Méchin»
- «AZERTY», Musée atelier de l'imprimerie de Nantes
2021
- «Ensa Limoges»
2019
- «L'école d'été», La Chapelle Faucher (24)
2017
- «In the Limbo», La Maison Rose
- «Une visite guidée», Le 3 Bis F, Aix-en-Provence
- «Résidence 35h», Le Garage, Bagnolet
Education, training
2010
- DNAP, Villa Arson, école nationale supérieure d’art contemporain, Nice
2015
- DNSEP, obtenu avec les félicitations du jury, école supérieure d’art, Aix-en-Provence
A propos
C’est dans un sentiment d’urgence et de nécessité que Charlie Chine produit une œuvre basée sur la praxis et ses formes d’écriture qui, au travers de performances et d’expositions, se joue jusqu’à l’absurde de nos systèmes normatifs. Seule ou à plusieurs, elle conditionne sa production aux notions d’efficacité, de labeur et de productivisme via les standards de travail et l’injonction du chronomètre.
Tantôt dactylo, modèle de nu, ingénieur, guide touristique, biographe, apprentie-linotypiste, patient, squatteuse, romancière, secrétaire, musicienne, sociologue, régisseur ou encore présentatrice du journal télévisé, c’est en définissant son métier d’artiste que Charlie Chine expérimente les processus créatifs qui mènent à la production de l’œuvre.
Faire ou ne pas faire, faire-faire ou fabriquer une machine à faire ?
Au moyen d’études, d’installations ou d’objets, c’est au présent qu’elle fait le récit d’expériences, qui dessinent par le corps, la trace d’activités humaines. Tantôt collectives, tantôt discrètes, ses œuvres décortiquent l’habitus de l’homme moderne. Elles questionnent notamment l’archive – la forme de nos mémoires – ou encore les mondes du travail, à qui elles empruntent cette esthétique de la bureaucratie, à mi-chemin entre le réel et l’uchronie technocratique.
Diplômée de la Villa Arson et de l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence, Charlie Chine vit et travaille.