Artistes
Sullivan Goba-Blé
Expositions personnelles
2014
- «Obvious», CCA Andratx, Majorque, Espagne
2013
- «Blocked», SAPH, Shanghai, Chine
2012
- «États», de la série appartement, avec la Galerie Dakota, Paris, France
- «Artfunkl», Manchester, Angleterre
2011
- «Galerie Wagner», Le Touquet, France
2010
- «États», Salle d’exposition de la médiathèque de Saint Grégoire, France
Expositions collectives
2013
- « Poissy talents», Poissy, France
- «Drapés, le tissu dans l’art contemporain», Évian, France
2012
- «Géographies Nomades», exposition diplômés 2011 de l’école des Beaux Arts de Paris avec félicitations du jury, Galeries d’exposition quai Malaquais, Paris, France
2011
- «Technè», galerie du Crous de Paris, France
2009
- «Kill switch», galerie Bannwarth, Paris, France
- «Trait d’union», Musée des Égouts de la ville de Paris, France
2008
- «Exposition caritative collective à la galerie Michaud», , avec l’association L’envol, Paris, France
Écoles, formations
2011
- École Nationale Supérieure des Beaux-arts, Paris (DNSEP, félicitations), France
ÉTATS
La recherche est jusqu’à présent invariable, comme si le quotidien offrait sans se tarir matière à scruter, assimiler et intégrer des sujets, que ce soit des formes ou des situations / supports et matière à penser et créer. Comme si tout pouvait devenir mégalithe, les échelles jouent et le sujet une fois cadré devient parfois difficilement lisible. Comme si nous vivions distraits, et comme si la forme nébuleuse devait captiver toute notre attention. La peinture serait tangible et dévouée à exprimer un monde au langage tacite, où tout s’élève en trompe l’œil. Si la technique abolit l’approche spirituelle, la recherche d’art tendrait à matérialiser la suggestion.
Il est question de montrer un sujet dans un cadre, en employant un vocabulaire qui peut s’apparenter tant bien au champ pictural qu’à celui d’une description d’une époque. Il en naitrait systématiquement un être informe, polymorphe et singulier.
Quel état se dresse devant nous?
La contradiction de cette recherche est récurrente, oscille entre l’élévation et affaissement, rebus et ressource, attirance et répulsion. Je cherche à discerner une forme de réalité, un aspect, une facette.
Inviter à fouiller, à dépasser la contemplation pour fixer l’attention sur une proposition plastique puisée dans la vie même, pour concrétiser un comportement total.
Sans que la recherche d’art ne tombe dans la frivolité : chercher la consistance dans un spectacle vide et l’urgence de la matérialiser. La masse et le voile dense qui chercherait à se déployer traite la question de la matière première au même titre que la vitrine traite de la mise en scène, qui agit comme paysage contemporain, et interroge ses sujets.
L’idée d’obstruction, de cadre, du hors contexte, de physionomie d’une époque serait le leitmotiv de ma recherche, au travers d’une orientation plastique ciblée. Dans mes rencontres, certains voient des notions comme la concaténation, la paraidolie, l’inquiétante étrangeté. Comme si une expression formelle pouvait faire découler différentes strates de lecture. Comme si la banalité pouvait devenir étonnante?