Pièce en quatre actes.
Acte I (5 avril) : Bande annonce. La pièce est vide. dans une alcôve en hauteur, inacessible, trône une chaise de bureau. Un bruit de roulettes sur bitume emplit l’espace. Face à la chaise, au dessus de la porte d’entrée, la video «buroboarding» passe en boucle.
Acte II (12 avril) : L’espace est traversé de cloisons noires formant un labyrinthe piégé. Un couloir mobile, qu’on doit pousser deux fois pour atteindre les lieux d’aisance, en forme le cœur. Une fois rentré, impossible de sortir. La chaise, dans une salle d’attente, permet de réfléchir. Elle est posée sur un plateau à bascule. Nombreuses chutes.
Acte III (19 avril) : Le labyrinthe, qui fonctionne sur le même principe, s’est assorti de cloisons pivotantes qui modifient l’espace à chaque rotation. On s’y perd longtemps. Au cœur du dispositif, une échelle camouflée dans un mur permet, sinon de sortir, de se reposer dans la pénombre confortable de l’alcôve, en écoutant les cris des égarés. Sous une lumière rouge, dans une petite pièce, la chaise attend.
Acte IV (24 avril) : Dénouement. La chute : le labyrinthe démonté révèle la charpente d’une rampe en moquette rouge, tapis rouge inversé pour cascade suicidaire. La rampe, en effet, mène la chaise et son éventuel pilote de l’alcôve au bar, dans le public.