Le processus documentaire de mes installations se répète, mais chacune diffère par les techniques employées et les histoires convoquées. Néanmoins, la recherche du geste comme l’analyse du mouvement lient ces objets. Il y a toujours, à l’origine des rencontres, des entretiens dans le cadre du travail, le leur et le mien.
« Avoir du métier » s’inscrit dans un projet plus large qui vise à faire entendre mes archives sonores de 2002 à aujourd’hui pour en faire un vaste documentaire en plusieurs épisodes. Il s’agira d’une série sous forme de classement en diverses thématiques. J’ai commencé à capter des sons à l’âge de 17 ans, cela fait aujourd’hui 20 ans que j’ai un micro à portée de main, qui m’accompagne. Chaque projet est nourri de capsules sonores réalisées à partir de portraits, de paysages sonores, de scènes de la vie, que j’enregistre et monte pour comprendre et habiter les contextes des résidences. Ces traces suspendues dans des disques de mémoire externe, je souhaite les partager, les diffuser, les transformer en mémoire vive.
« Avoir du métier » s’inscrit dans un projet plus large qui vise à faire entendre mes archives sonores de 2002 à aujourd’hui pour en faire un vaste documentaire en plusieurs épisodes. Il s’agira d’une série sous forme de classement en diverses thématiques. J’ai commencé à capter des sons à l’âge de 17 ans, cela fait aujourd’hui 20 ans que j’ai un micro à portée de main, qui m’accompagne. Chaque projet est nourri de capsules sonores réalisées à partir de portraits, de paysages sonores, de scènes de la vie, que j’enregistre et monte pour comprendre et habiter les contextes des résidences. Ces traces suspendues dans des disques de mémoire externe, je souhaite les partager, les diffuser, les transformer en mémoire vive.
Collecter, trier et assembler.
À la manière d’Andy Goldsworthy, je souhaite plonger dans mes archives, fabriquer une matériothèque. Il s’agirait donc en premier lieu de les trier, de les classer. L’exposition «Avoir du métier» me permet d’engager un premier pas et d’esquisser un regroupement de ces fichiers sons à travers la problématique du métier et un premier classement : Savoir faire, La Beauté, Regard, L’Uniforme, et Noms de Métiers.
Chacun de ses montages sonores est diffusé dans une contreforme en résine qui porte l’empreinte d’un fragment de crâne. Le montage est le mouvement de l’esprit même, la pensée qui anime la matière. Le crâne est l’écrin de l’encéphale, organe de la pensée.
L’empreinte développe et l’empreinte renverse
Ces cinq points d’écoute présentent cinq moulages de différentes partie du crâne, utilisant des hauts parleurs transducteurs, c’est la résine qui devient membrane, il faut s’approcher, créer un contact, pour entendre.
À la manière d’Andy Goldsworthy, je souhaite plonger dans mes archives, fabriquer une matériothèque. Il s’agirait donc en premier lieu de les trier, de les classer. L’exposition «Avoir du métier» me permet d’engager un premier pas et d’esquisser un regroupement de ces fichiers sons à travers la problématique du métier et un premier classement : Savoir faire, La Beauté, Regard, L’Uniforme, et Noms de Métiers.
Chacun de ses montages sonores est diffusé dans une contreforme en résine qui porte l’empreinte d’un fragment de crâne. Le montage est le mouvement de l’esprit même, la pensée qui anime la matière. Le crâne est l’écrin de l’encéphale, organe de la pensée.
L’empreinte développe et l’empreinte renverse
Ces cinq points d’écoute présentent cinq moulages de différentes partie du crâne, utilisant des hauts parleurs transducteurs, c’est la résine qui devient membrane, il faut s’approcher, créer un contact, pour entendre.