«Les formalités», c’est le temps de l’ennui et du doute, une sorte de salle d’attente où le temps est donné à la lenteur. La matière m’intéresse, la couleur m’intéresse, la perspective m’intéresse, alors j’aime me laisser prendre par des illusions formelles : l’illusion d’une profondeur de champ, l’illusion de mouvement, de lumière…
Ces œuvres ne disent rien, ne sont articulées d’après aucun code, ce sont de simples déploiements, un lent dialogue qui s’élabore sur une envie élémentaire de matière et de forme.
Mes travaux qui empruntent au réel déploient une sorte d’ironie plastique, les formalités en sont l’origine.