Entretient avec Léa cottart-Blanco (RDV)
— RDV : Pourriez-vous nous décrire cette nouvelle série, « Ce qui retient mon attention » ?
François Brunet : Ce sont des tableaux aux formats différents les uns des autres où s’hybrident des notions de paysage, de constructions, d’histoire de la peinture et d’interrogations portées à nos modes de représentation.
— Les toiles présentées s’articulent notamment par une apparente diversité chromatique et une composition variée structurelles de recherches picturales itératives. Nous pouvons développer cette remarque par les similitudes entre « Ce qui retient mon attention » et « Sol non balayé, vie silencieuse, nature morte » -votre précédente série-. Aujourd’hui, quels sont vos enjeux lors de la création de vos oeuvres ?
F. B. : Un des enjeux est de respecter le concept d’in-transposable en art, d’ailleurs lors de la phase de création je ne sais pas où je vais. Je trouve très intéressante l’idée que mes oeuvres puissent nous laisser sur une ambiguïté signifiante d’où chez moi une attention portée à ce que peut la représentation et/ou l’abstraction.
— Le titre de votre série semble affirmer que votre rapport au monde, à l’altérité, est un élément initiateur de vos créations…
F.B. : Le titre générique de cette suite d’oeuvres est là pour nous donner des indications de regard (c’est l’équivalent du doigt qui montre la lune). Ce qui est important est ce qui est montré, pas tellement le doigt qui montre.
— Pourrait-on qualifier vos peintures de paysages ?
F.B. : Oui mais ce serait vraiment les réduire à un concept qui seul n’est pas suffisant pour appréhender ce dont il s’agit.
François Brunet
Ce qui retient mon attention, 2014
Galerie RDV Nantes