Hôtel de Gunzburg, 2016

Vincent Mauger

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Vincent Mauger, «Hôtel de Gunzburg», 2016, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «Hôtel de Gunzburg», 2016, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «Hôtel de Gunzburg», 2016, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «Hôtel de Gunzburg», 2016, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «Hôtel de Gunzburg», 2016, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «Hôtel de Gunzburg», 2016, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «Hôtel de Gunzburg», 2016, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «Hôtel de Gunzburg», 2016, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «Hôtel de Gunzburg», 2016, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «Hôtel de Gunzburg», 2016, photographie : Vincent Mauger
Vincent Mauger, «Hôtel de Gunzburg», 2016, photographie : Vincent Mauger

Hôtel de Gunzburg, 2016

tubes et écailles en aluminium, inox poli miroir, hauteur 6,50 m x largeur 5,50 m x profondeur 3,50 m Paris, rue de Tilsitt commissariat Anne Charlet de Volume ABC

La réhabitiliation de l’hôtel Gunzburg, siège social de la société Groupama, assurée par Volume ABC (en collaboration avec Anne Charlet), au 7 rue de Tilsitt, dans le 17ème arrondissement de Paris, invite des artistes à intervenir à l’entrée du bâtiment.

A cette occasion, l’artiste Vincent Mauger et Métalobil réitèrent leur collaboration. Le premier, auteur de l’œuvre, explique : «J’ai conçu une sculpture créant un rapport visuel avec l’architecture des bâtiments et l’environnement proche. Par le jeu de reflet des surfaces en métal qui la composent, son aspect est à la fois changeant selon les points de vue et en accord avec son entourage.» Un environnement artificiel se dessine ainsi autour de l’observateur. Vincent Mauger nous dit : «Cette structure composée de lignes droites parallèles et de lignes courbes forme dans l’espace un dessin proche d’une étude technique ou d’une forme 3D. La sculpture ne peut tourner sur elle-même comme une modélisation sur un écran mais, évoluant autour, le spectateur peut songer à ce type de représentation virtuelle.» «La structure évoque d’une façon très stylisée une forme végétale telle une vigne vierge, un lierre ou une glycine.»

Elle est composée de 178 tubes en aluminium, de 383 écailles en aluminium et en inox poli miroir. C’est au sein du bureau d’études de Métalobil qu’ont été réalisées les diverses études techniques (dimensionnement de l’œuvre, poids, notes de calcul vent, neige, charges d’exploitation, efforts aux liaisons, etc.). L’atelier de Métalobil a ensuite produit les prototypes pour appuyer ces calculs et accompagner le client dans leurs choix, avant de fabriquer effectivement la structure et l’installer dans son environnement. Freddy Bernard, co-fondateur de Métalobil, ajoute : « Ce bâtiment typique du second empire, caractérisé par une architecture éclectique, clinquante, polychrome, aux ordonnancements rythmés, symétriques, est auréolé du génie des beaux-arts de la deuxième moitié du 19ème siècle. Ce projet perpétue la pratique de la construction où, bâtiment et ornementation, ne constituaient qu’un ensemble indissociable tendant vers un but unique, la matérialisation de l’immanence du génie humain dans l’architecture. En proposant à des créateurs d’intervenir dans le cadre de la réhabilitation de l’hôtel, la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre, de manière très contemporaine, transmettent cet héritage. La subtilité des enjeux est proportionnelle à la richesse du contexte. ll nous est demandé de marcher dans les pas de nos ainés, artistes, éminents représentants de la culture de l’époque. Les honorer signifie être à notre tour les dignes représentant de la nôtre.» Anne Charlet de Volume ABC conclue : « Par la légèreté des matériaux, par le jeu des ombres et des lumières, cette sculpture révèle tout le décor de la façade de l’Hôtel De Gunzburg et ses modénatures, les élégantes statues de bronze et la très précieuse porte tambour d’origine. Elle est à l’image de l’eau qui jaillit au-dessus de la fontaine sur laquelle elle est posée. »