Ici, les végétaux sont autant les matériaux utilisés que l’objet de la représentation. Un jeu s’opère entre les plantes, leur couleur et l’espace coloré qu’elles créent ainsi qu’avec l’imaginaire qu’elles suggèrent.
Dahlia, ajonc, mimosa, bouleau, sophora sont disposés en vue extérieure du jardin, toutes fleurs à vue du promeneur. Dans l’intérieur du jardin avec des couleurs plus sombres, on trouve de la noix de galle de chêne, de la rose et des baies de lierre.
La structure centrale, point de jonction du jardin ainsi paysagé, est souvent matérialisée par une fontaine ou un puits, dans les jardins persans comme dans les jardins de curé. Le dessin formé par l’ensemble est inspiré autant des motifs d’azulejos, que de dessins paysagers et de la géométrie. L’étymologie du terme géométrie dérive du grec et désigne littéralement la science de la mesure de la terre. L’analogie entre le jardin et le motif décoratif prend ici la forme du support papier-peint sur lequel sont imprimés les aplats colorés.