Sculpture flottante, 4,5 x 3,5 x 4,5 m environ.
Plaques de dibond découpées numériquement, quincaillerie en acier inoxydable et plaques de plastazote.
Posée sur l’eau, la sculpture de Vincent Mauger se déplace et oscille légèrement. Le spectateur, en évoluant autour, peut songer à un objet irréel, une représentation numérique glissant sur un écran.
Les formes souples et nouées du volume lui confèrent un aspect naturel et étrange. Il n’évoque et ne convoque aucune référence spécifique mais rappelle différentes formes naturelles végétales, animales ou bien façonnées telles que les nœuds. Il constitue en quelque sorte la synthèse plastique de ces différents éléments. Cette sculpture semble issue d’une bizarrerie ou d’une anomalie en clin d’œil à la singularité du site exceptionnel des Hortillonnages.
Sa forme globale est produite par l’assemblage de différentes plaques découpées reliées ensemble par un système d’emboîtement. L’objet semble donc construit comme un volume complexe d’aspect naturel à l’origine qui aurait été découpé en tranches fines régulièrement espacées et écartées, maintenues en place dans l’espace ; une forme sophistiquée non identifiable qui aurait été analysée et reconstruite d’une façon schématique. Cette structure composée de lignes droites parallèles et de lignes courbes régulières forme dans l’espace un dessin proche d’une esquisse scientifique. Ces choix donnent à la construction l’aspect inachevé d’une charpente en cours de montage. L’ensemble se perçoit comme une ossature, comme le cœur d’une forme indéfinie.