Dans une installation réalisée en juin 1999, j’ai construit une structure pour reproduire à échelle identique l’espace de mon studio d’étudiant, lieu privé et intime. Dans ce décor, vide de tout meuble, seules les ombres des objets sont présentes. Les murs sont recouverts de papier photosensible (diazographique) exposé auparavant dans la pièce originale. Le papier a donc fixé l’empreinte de tout le mobilier.
Une impression étrange se dégage de cette pièce hantée par le souvenir de tous les objets et de la vie qui les accompagne.