L’Art au fil de la Rance, 2016

Vincent Mauger

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Vincent Mauger, «L’Art au fil de la Rance», 2016, photographie : droits réservés
Vincent Mauger, «L’Art au fil de la Rance», 2016, photographie : droits réservés
Vincent Mauger, «L’Art au fil de la Rance», 2016, photographie : droits réservés
Vincent Mauger, «L’Art au fil de la Rance», 2016, photographie : droits réservés
Vincent Mauger, «L’Art au fil de la Rance», 2016, photographie : droits réservés
Vincent Mauger, «L’Art au fil de la Rance», 2016, photographie : droits réservés
Vincent Mauger, «L’Art au fil de la Rance», 2016, photographie : droits réservés
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Vincent Mauger, «L’Art au fil de la Rance», 2016, photographie : droits réservés
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Vincent Mauger, «L’Art au fil de la Rance», 2016, photographie : droits réservés

L’Art au fil de la Rance, 2016

association l'Art au fil de la Rance Plouër-sur-Rance commissariat Hélène de Ségogne



Exposition réalisée grâce au soutien de la Fondation Pinault.

Vincent Mauger définit sa démarche de travail comme s’articulant autour d’une problématique centrée sur la recherche de matérialisation, de concrétisation de ce que serait un espace mental. Pour réaliser cet espace mental, il associe des outils numériques de nouvelles logiques de conception des objets à des techniques de constructions artisanales. Pour cela, il utilise des matériaux ordinaires (briques, métal, polystyrène, tuyaux de PVC, bois, papier).

Les travaux qui en résultent sont souvent monumentaux. Leurs surfaces, souvent complexes, se déploient dans tout l’espace : sur le sol comme sur les plafonds jusqu’à composer des paysages aux topographies chahutées. Bien que ces matériaux utilisés soit simples et facilement identifiables, la façon de les utiliser créée un décalage par rapport à leur aspect ordinaire, faisant oublier aux spectateurs le matériau d’origine. En jouant avec les rapports d’échelle pour ses créations, il invite chaque spectateur au déplacement aussi bien physique que mental. Chacun est libre de s’emparer mentalement de l’œuvre et s’imaginer poursuivre la construction.

À partir de ces matériaux originaires, il parvient à reconstruire des représentations de paysages proches de l’imagerie de synthèse ou de constructions mathématiques et schématiques. Ses créations in situ oscillent entre monde virtuel et monde réel.