L’Atelier des Hausses : une collaboration entre artiste des arts visuels et critique d’art
L’histoire de ce projet s’est construite autour d’une ruche sauvage prise d’assaut par des frelons asiatiques au 3 boulevard Daviers à Angers, durant l’été 2015. Les discussions récurrentes entre artiste plasticien et critique d’art ont évolué en une idée persistante. L’artiste, François Brunet, a alors proposé une production et le critique, Léo Bioret, des connexions, en écrivant autour du projet.
Cette réflexion commune, s’inspire de l’infra-écologie évoluant dans l’environnement de notre pratique quotidienne. Par rebondissements, nous avons cherché des solutions pour ces abeilles. Il s’agissait en fait de répondre à nos propres questionnements. au-delà d’une démarche de développement durable et de nos implications écologiques respectives, l’initiative de ce projet réside dans l’intérêt que nous apportons à ce qui nous entoure, aux détails, qui régissent l’équilibre naturel que nous tentons d’apprivoiser.
nous n’avons aucune prétention dénonciatrice, par l’exposition, nous parlons de constats. L’Atelier des Hausses, est une démarche artistique en duo, qui invente son propre schéma de causes à effets.
nous expérimentons de nouveaux supports de création qui parcourent différents systèmes d’interprétation: la dimension narrative, l’abstraction, l’utilité et le détournement, l’interaction et la réaction, la documentation et la relation à l’image, l’obsolescence et l’imagination. soulever ce qui à trait à l’interprétation est vaste ; nous en avons modelé une infime partie.
Le dispositif d’écriture mis en place, interroge la forme de l’exposition et le rapport aux oeuvres, à travers de nombreux éléments déclinés: carte postale, édition, feuille de salle, texte d’intention, notices d’oeuvres, supports, socle, etc.
L’Atelier des Hausses, c’est l’oeuvre tentée, l’interprétation bousculée, l’écriture regardée et l’atelier grand ouvert. C’est l’impulsion créatrice.
Léo bioret