Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin, 2015

Lucas Grandin

1/14
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés
Lucas Grandin, «Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin», 2015, photographie : droits réservés

Le Jardin Sonore des Hauts de Saint-Aubin, 2015

Angers Angers

Dans la continuité des jardins Sonores de Douala, Sao Tomé ou Nantes, un nouveau Jardin Sonore commence a germé…Angers résonne ma tête comme « La ville végétale »…Autant pour ses pôles économiques d’agriculture et d’horticulture que par son climat doux favorable à tant de végétation. Les Hauts-de-Saint-Aubin, quartier d’Angers en pleine mutation, d’abord agricole, ensuite zone populaire urbanisée par de grands ensembles, se tourne aujourd’hui vers un le projet de quartier à haute qualité environnementale.

La visite du quartier m’a interpellé par ce mélange visuel de toutes ses destinés successives : un quartier en constante transformation. Un quartier vivant ou se mélange, nouvelles architectures bioclimatiques, nouveau parcs, nouveaux commerces, services culturels et sociaux…avec des barres HLM inhabitées,des zone de gens du voyage, mais aussi d’anciennes fermes, de belles haies vives de campagne et même certaines zones semi-humides ou l’homme n’aurait jamais mis son doigt. Les jardins sonores ont plusieurs rôles au sein d’un quartier. Ce sont des lieux de rencontre, de contemplation, d’éducation et de synergie. Mais ce sont aussi de vrais jardins écologiques partagés, montrant la flores locales, économisant l’eau, n’utilisant aucune autre énergie que celle de la gravité et de la volonté d’un quartier.Les jardins biologiques et sonores, une question/réponse architecturale et sonore en interaction constante avec le biotope, la ville, le quartier et ses habitants.Un jardin sonore de communauté de quartier, espace public créant un lieu de cohésion sociale et de contemplation au cœur d’un quartier en mutation. Maîtrisé avec un aspect biologique de conservation et de redéploiement des plantes du biotope Ligérien, à travers la mémoire des anciens, et la diffusion aux jeunes.

Un jardin, comme base de données (végétales), et d’échanges intergénérationnels. Un système qui récupère les eaux de pluie, les stocke et les redistribue via des sondes, nourrissant juste ce qu’il faut, au goutte-à-goutte les plantes, sur des systèmes hydroponiques raisonnés (cultures optimisées hors-sol). gouttes d’eau tombant tel un métronome au rythme du besoin de ce jardin suspendu.Un jardin aussi comme lieu de rendez-vous, pour jardiner, discuter, lire, contempler de son sommet la ville et la campagne, un espace de rencontres culturelles, de poésie.Un espace libre de communion entre un quartier, sa nature et ses habitants.Un espace libre de communion entre un quartier, sa nature et ses habitants.