Vidéo / 4:3 / 53 min 06 sec
Motif :
Autoportrait de mai à octobre. L’après-midi voit Oblomov rêver. Un rêve d’enfance. Une « Oblomovka ».
« Une image n’est pas forte parce qu’elle est brutale ou fantastique mais parce que l’association des idées est lointaine, lointaine et juste. » JLG/JLG
« L’imagination, ce n’est pas du tout de la fantaisie personnelle. C’est le fait de saisir des rapports inaperçus entre des choses dissemblables en vertu de quoi l’imagination; c’est une faculté de connaissance. » Baudelaire
Dans ce travail, j’ai tenté d’associer trois matériaux à priori éloignés. Dans un premier temps, il y a le texte d’Yvan Goncharov « Oblomov », dans un second temps, il y a le montage du film de Godard « JLG/JLG » et dans un troisième temps, il y a les paysages de mon enfance en Vendée. J’ai repris à mon compte «le rêve d’une enfance » de Goncharov dans son roman « Oblomov » pour le faire disparaître et laisser place au son direct. J’ai repris à mon compte le montage du film JLG/JLG où j’ai remplacé ses images par mes images en respectant scrupuleusement chaque
point de montage et une certaine logique quant à l’unité de sens de chaque séquence. J’ai traversé les paysages et les lieux de mon enfance en Vendée. J’ai mélangé vidéo, film super 8 et photos dans une tentative d’articuler en permanence l’imaginaire et la réalité.