Les enfants ont les dents diagonales, 2023

Lou Villapadierna

1/3
André Fortino et Lou Villapadierna, «Les enfants ont les dents diagonales», 2023, Art-O-Rama, Friche la Belle de Mai, Marseille, photographie : Margot Montigny
André Fortino et Lou Villapadierna, «Les enfants ont les dents diagonales», 2023, Art-O-Rama, Friche la Belle de Mai, Marseille, photographie : Margot Montigny
André Fortino et Lou Villapadierna, «Les enfants ont les dents diagonales», 2024, Journées Journiac 2024, Galerie Michel Journiac, Paris, photographie : Carolle Sanchez

Les enfants ont les dents diagonales, 2023

Art-O-Rama, Foire d'art contemporain, Friche la Belle de Mai Marseille commissariat Jérôme Pantalacci

performance avec André Fortino et Lou Villapadierna

 

Camille a repris le chemin de son atelier et élabore de nouveaux projets.
Toujours à ses côtés, L’ami est inspiré par l’espace et expérimente quelques gestes.

Leurs recherches respectives vont se croiser.

C’est la naissance d’une collaboration.

 

« On the floating shipless oceans
I did all my best to smile
‘Til your singing eyes and fingers
Drew me loving to your eyes
And you sang
Sail to me
Sail to me, let me enfold you
Here I am
Here I am
Waiting to hold you

Être sur cette plage m’a rappelé que presque toutes nos vacances d’été s’y déroulaient. Au cours de ces interminables journée sous le soleil où nous finissions toujours la peau brulée, nous vivions-plongeons. A cette époque il y avait encore un immense plongeoir, une longue langue en béton qui s’avançait loin vers la mer. Je peux encore sentir le contact de l’eau chaude, l’ancrage de mes pieds pour ne pas glisser, l’impulsion qui m’habite, le corps qui s’engage sans retour possible. L’irréversibilité est un jeu. A 10 ans chaque saut est une suspension dans l’éternité.

(…)

L’expérience de l’abandon, c’est ça le plongeon.
Plonger, c’est accepter le retour impossible.
L’impossibilité de retrouver l’étanchéité. »