Le musée des Beaux-Arts de Nantes est en rénovation et fermé au public lorsque je m’y introduis pour réaliser une installation puis une exposition. Comme le serpent qui, lors de sa mue laisse derrière lui son exuvie, il fait peau neuve.
Le blason de la ville porte les marques de son passé colonial. D’une certaine manière, exposé là, il colonise le musée.