L’horizon des toits

Typhaine Le Brusq

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Typhaine Le Brusq, «L’horizon des toits», photographie : droits réservés
Typhaine Le Brusq, «L’horizon des toits», photographie : droits réservés
Typhaine Le Brusq, «L’horizon des toits», photographie : droits réservés
Typhaine Le Brusq, «L’horizon des toits», photographie : droits réservés
Typhaine Le Brusq, «L’horizon des toits», photographie : droits réservés
Typhaine Le Brusq, «L’horizon des toits», photographie : droits réservés
Typhaine Le Brusq, «L’horizon des toits», photographie : droits réservés
Typhaine Le Brusq, «L’horizon des toits», photographie : droits réservés
Typhaine Le Brusq, «L’horizon des toits», photographie : droits réservés
Typhaine Le Brusq, «L’horizon des toits», photographie : droits réservés

L’horizon des toits

Cet ensemble photographique représente pour moi, un autre « en avant de soi », celui du quotidien : je regarde par la fenêtre, je constate l’apparition d’un nouveau jour et je le prends de vue. Ce paysage qui est toujours identique n’est en réalité jamais le même. Le prendre en photo est devenu une façon d’attirer l’horizon du jour à moi comme pour le cadrer. Ainsi je capte ce qui fait qu’aujourd’hui n’est ni hier, ni demain et j’attire l’extérieur à moi ce qui permet de montrer le regard qui a saisi la chose nouvelle de la journée, l’indice qui fait la différence.

Sur l’ordinateur je scrute l’image prise, comme pour en débusquer la particularité, l’extraire de la banalité apparente et enrichir le regard. C’est une histoire d’œil convexe et d’œil concave, celui qui observe, projette et perçoit, tourné vers l’extérieur, et celui qui reçoit enregistre et imprime, tourné vers l’intérieur. Les images fixées au jour le jour ponctuent le fil de l’habitude, marquent un temps d’arrêt, comme une prise de notes qui traduit l’attachement à la répétition, à l’univers familier du territoire.