« Nour »#Cité Bachard El Kheir#Hay Mohammadi, 2023

Un projet réalisé sur l’invitation de l’institut Français de Casablanca, avec le soutien de la Commune de Hay Mohammedi.
Un projet pensé et construit avec les habitants du quartier, avec aussi l’école des beaux-arts ESBAC, l’école d’Architecture EAC, Architopia, l’école Al Jarb, les collectifs Colibris, Spiralium, AESVT et et… SAMBA KANDARA’LAB!
Un grand merci à Omaima Chebbak et Lise-Marie Lhommedet de l’IF pour toute l’organisation du projet, et à Gaëtan Pelan, directeur de l’IF pour l’invitation. Un projet organisé et financé par l’Institut Français de Casablanca
avec un énorme soutien de la commune de Hay Mohammadi

Le profil de la structure réponds à plusieurs orientations questionnant toutes les problématiques liées à la ville de Casablanca. Cette œuvre, à la fois art, design, architecture, jardin fabrique le tissu de la ville. Loin des clivages proposant des œuvres seulement en centre-ville, ici la structure propose au futur collectif du projet un vrai lieu de vie, de repos, de contemplation au coeur d’un quartier populaire et vivant.
« Nour » prend ses formes dans les aspects architecturaux des anciennes médinas, dans un mix avec des formes en bois plus modernes.Tel un passage, tout en étant un lieu de tranquillité et médiation, elle se compose de deux portes ouvrant un chemin des rêves.

La structure aérienne est composée de différentes formes géométriques, évoquant et les connexions neuronales vers le rêve et les dômes des architectures locales. Les enfants ont produit des dessins à l’encre sur plexiglas, dessins qui envahissent la structure et se reflétent sur le sol avec le soleil. Sont gravées aussi, des mots, poésies et haïkus en Derija et Arabe, identité de la ville. L’aménagement propose des espaces plantés réfléchis, des boites à livres et des grainothèques. Des espaces de rencontres, de lecture dans cette architecture paisible nous proposant un temps de pause dans la mégapole Casablanca.
Un espace social où tout à chacun s’y retrouve. Un espace, peut-être projet-pilote, qui aussi emmènera avec lui les jeunes des quartiers, et ceux des écoles d’art, sur les conceptions, constructions et gestions sur sites, dans cette idée de diffusion et d’échanges des savoirs avec les futurs acteurs de la ville de Casablanca.

Longue vie à NOUR!