À l’initiative des Champs Libres et de 40mcube, l’artiste Vincent Mauger est invité à intervenir sur l’architecture de Christian de Portzamparc. Il y présente une œuvre monumentale qui s’agrège sur le toit du bâtiment comme une extension vacillante non identifiée.
Les Champs Libres et 40mcube mènent conjointement depuis deux ans une expérimentation mettant en œuvre de façon concrète les relations entre art et architecture. En 2013, Antoine Dorotte avait ainsi incrusté une sphère d’écailles énigmatique dans le bâtiment de Christian de Portzamparc.
Les installations sculpturales de Vincent Mauger représentent des paysages qui semblent tout droit issus d’une simulation en 3D. Réalisées à partir de matériaux de construction, briques, parpaings, bacs plastique, dont elles transcendent le caractère ordinaire, elles concrétisent un espace mental rendu praticable pour le public. Ces matériaux simples sont découpés et assemblés sur un principe modulable et reproductible, à l’instar de certaines constructions, qui permet à l’artiste d’adapter ses œuvres à l’espace et de jouer sur des questions d’échelles.
Créant dans son travail un parallèle évident entre sculpture et architecture, Vincent Mauger conçoit une nouvelle installation alvéolée qui s’agrège sur le toit des Champs Libres comme une extension vacillante non-identifiée.