Prendre la pose - Résultat de performances mises en scène, 2015/2016
3 photographies sur papier brillant, 100 x 111 cm (3 sculptures couchées en plâtre teinté
et remaquillées, vers 1970).
- 4 photographies sur papier mat, 200 x 111 cm (2 sculptures debout en plâtre, vers 1964).
- 3 photographies sur papier mat, 112 x 111 cm (1 sculpture assise en plâtre, vers 1964/65).
- 4 photographies sur papier mat, 140 x 111 cm (1 sculpture debout en plâtre teinté et
remaquillée, vers 1970/72).
- 6 photographies sur papier mat, 150 à 167 x 111 cm (chèvre, sculpture en plâtre, 1967).
Prises de vues : Gilles Fournet - Tirages photographiques à jet d’encre : michaël Wittassek
Prendre la pose
imitation
Dislocation
exercice périlleux
Humour
Les sculptures. la terre, le plâtre, non pas pour faire des statues, (stabiles),
mais au contraire pour les mettre en mouvement.
“dans les années 1964/65, 1970, j’ai réalisé plusieurs modelages sans me servir
de modèle.
Je modelais jusqu’au moment où la sculpture m’échappait.”
Réactivation. être le matériau.
Prendre la pose 2012/2016, c’est rattraper la sculpture pour la prolonger.
Imitation. état de disponibilité par rapport à la sculpture.
Prendre la pose, la sculpture existe plus que mon corps.
exercice périlleux. Pour parvenir à prendre la pose, à me mettre en situation avec la sculpture,
proche de la performance, je ressens toutes les impossibilités que mon corps a pour
lui ressembler, il faut le contraindre, le tordre, le disloquer.
Les accessoires.
Je déteste ce qui est sérieux. il faut que ça soit drôle, il faut que les accessoires que j’utilise
soient aussi nécessaires que des prothèses pour être au plus près de la ressemblance à la
sculpture.
Constat photographique.
J’ai posé avec chacune des sculptures, plusieurs clichés ont été réalisés, “et si la photo
est bonne !…”
J’en partage avec le public les aspects plaisants et insolites.
Jacqueline Gueux