Prix Claude Cahun

Annie-Laurie Le Ravalec

1/7
Annie-Laurie Le Ravalec, «Prix Claude Cahun», photographie : droits réservés
Annie-Laurie Le Ravalec, «Prix Claude Cahun», photographie : droits réservés
Annie-Laurie Le Ravalec, «Prix Claude Cahun», photographie : droits réservés
Annie-Laurie Le Ravalec, «Prix Claude Cahun», photographie : droits réservés
Annie-Laurie Le Ravalec, «Prix Claude Cahun», photographie : droits réservés
Annie-Laurie Le Ravalec, «Prix Claude Cahun», photographie : droits réservés
Annie-Laurie Le Ravalec, «Prix Claude Cahun», photographie : droits réservés

Prix Claude Cahun

Tous les ans, l’Espace Simone de Beauvoir décerne le prix Claude Cahun, mettant en lumière une artiste qui s’inscrit dans une réflexion sur la place des femmes dans l’art et la société.
Claude Cahun était cette extraordinaire artiste surréaliste d’origine nantaise, poète, photographe, résistante, dont le travail sur l’identité, les représentations de soi, la dérive poétique, a des résonnances fortes avec la création contemporaine actuelle.
Que le prix Claude Cahun ait été attribué à Annie-Laurie Le Ravalec semble être d’une évidence implacable. Car malgré la distance qui les sépare, il existe une proximité entre les deux artistes dont le langage plastique et poétique, l’engagement, l’humour et les dérapages possèdent la même liberté, la même insolence, la même exigence.
Annie-Laurie Le Ravalec, dont le travail glisse entre les performances, sculptures, photographies et protocoles scéniques, mène depuis plusieurs années une œuvre étrange où les identités multiples d’une femme artiste prennent des formes hybrides, multiplient les actions, expérimentent des trajectoires… Entre attitudes, répétitions, recherches, incohérences ou postures, Annie-Laurie Le Ravalec construit, au plus près du corps, une œuvre singulière en perpétuelle mutation, telle une étrange prothèse fragile, irréelle et mouvante.

Extrait de L’Espace Simone de Beauvoir et l’art contemporain par Christophe Cesbron, paru dans le Wik n°71.