Riad, 2021

Élise Hallab

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Élise Hallab, «Riad», 2021, Carton d'invitation Riad, Riad, Les Moyens du Bord, Morlaix
Élise Hallab, «RIAD», 2021, collage mural de sérigraphies aux encres végétales sur papier, Les Moyens du Bord, Morlaix, photographie : Xavi A.
Élise Hallab, «RIAD», 2021, collage mural de sérigraphies aux encres végétales sur papier, Les Moyens du Bord, Morlaix, photographie : Xavi A.
Élise Hallab, «FLORA / FLORE / FLEUR / WARDA / ROSE», 2021, Papier-peint imprimé en sérigraphie aux encres de fleurs jaunes (sophora, achillée & ajonc ), Les Moyens du Bord, Morlaix, photographie : Xavi A.
Élise Hallab, «FLORA», 2021, Lavis de pétales de rose & feuilles de mauve écrasées sur papier, Les Moyens du Bord, Morlaix, photographie : Xavi A.
Élise Hallab, «FLORA», 2021, Lavis de pétales de rose & feuilles de mauve écrasées sur papier, Les Moyens du Bord, Morlaix, photographie : Xavi A.
Élise Hallab, «FLORA / FLORE / FLEUR / WARDA / ROSE», 2021, Papier-peint imprimé en sérigraphie aux encres de fleurs jaunes (sophora, achillée & ajonc ), Les Moyens du Bord, Morlaix
Élise Hallab, «Bouquet», 2021, Jus de pétales de fleurs sur papier, rose, iris, sophora, ajonc sur papier, Les Moyens du Bord, Morlaix, photographie : Xavi A.
Élise Hallab, «Bouquet», 2021, Jus de pétales de fleurs sur papier, rose, iris, sophora, ajonc sur papier, Les Moyens du Bord, Morlaix, photographie : Xavi A.

Riad, 2021

Les Moyens du Bord Morlaix

Pour sa première exposition personnelle, Élise Hallab explore la dualité de la composition des jardins, entre le dessin de massifs et la création de motifs végétaux ornant le foyer.

Le processus de création mis en œuvre se joue entre extérieur et intérieur, entre le temps de la cueillette et celui de la réalisation des couleurs et de l’impression en sérigraphie. Ici, les végétaux sont autant les matériaux utilisés que l’objet de la représentation.

L’architecture du lieu avec une vue depuis la mezzanine entre alors en résonance avec celle d’un Riad, le temps d’un été.

Les aplats de couleurs s’organisent et se répondent comme on composerait un jardin. L’œil se promène dans ces subtiles nuances comme il le ferait dans les différents plans d’un paysage. Après un temps de contemplation, il est alors possible de capter les chaleurs, nuances et tonalités propres à chaque aplat coloré.

En arpentant le paysage, Élise Hallab glane au gré des saisons feuilles, fleurs, fruits, écorces, matériaux utilisés pour la fabrication des couleurs. À partir de ses récoltes, elle obtient un jus coloré qui est travaillé pour être utilisé comme encre de sérigraphie.

Au travers de son protocole de travail, elle expérimente un retour au geste artisanal des origines de la peinture et de la teinture. Cette recherche aux sources de la couleur se joue avec le végétal environnant.

Les papiers-peints sont souvent fleuris, comme pour amener un peu de jardin à l’intérieur de la maison. Malgré la sensation organique que l’on peut en avoir, ces motifs floraux sont très structurés pour faire en sorte que le dessin puisse se répéter.
Les formes géométriques du papier-peint Flora et les dessins qui l’accompagnent reprennent ainsi les lignes des lianes ornées et fleuries qui s’entrecroisent en losange. Elles rappellent aussi la forme du treillis sur lequel s’accroche le rosier.
Ce grand format à l’échelle d’un papier-peint propose une immersion colorée dans un jardin d’intérieur.

texte Les Moyens du Bord