Sans titre (couloir), 2019

Guillaume Jezy

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Guillaume Jezy / Jezy Knez, «Sans titre (couloir)», 2019, bois, aluminium, verre synthétique, miroirs, plastique transparent, plâtre, polystyrène, sable teinté et pailleté, néons , photographie : Jérémy Knez
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «Sans titre (couloir)», 2019, bois, aluminium, verre synthétique, miroirs, plastique transparent, plâtre, polystyrène, sable teinté et pailleté, néons , photographie : Jérémy Knez
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «Sans titre (couloir)», 2019, bois, aluminium, verre synthétique, miroirs, plastique transparent, plâtre, polystyrène, sable teinté et pailleté, néons , photographie : Jérémy Knez
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «Sans titre (couloir)», 2019, bois, aluminium, verre synthétique, miroirs, plastique transparent, plâtre, polystyrène, sable teinté et pailleté, néons , photographie : Jérémy Knez
Guillaume Jezy / Jezy Knez, «Sans titre (couloir)», 2019, bois, aluminium, verre synthétique, miroirs, plastique transparent, plâtre, polystyrène, sable teinté et pailleté, néons , photographie : Jérémy Knez

Sans titre (couloir), 2019

185 × 100 × 100 cm Cité Descartes Paris Marne-la-Vallée présentée dans le cadre de l'exposition collective Art métropole commissariat Hadrien Frémont

Jezy Knez (avec Jérémy Knez)

 

La sculpture prend la forme d’une vitrine dans laquelle la modélisation d’un paysage de montagnes est traversée par une architecture fermée (un couloir, un tunnel) infiniment rectiligne. Sa forme tronquée comprimée entre deux miroirs parallèles suggère par un jeu de reflets qu’elle se prolonge sans interruption. L’architecture n’a ni entrée ni sortie. Elle dessine un réseau unique suspendu formant autour de la Terre une boucle qui l’encercle. Le seul contact que la construction a avec le sol est permis grâce à des tubes verticaux depuis lesquels naissent des excroissances architecturées, des bulles transparentes certainement hermétiques qui recouvrent progressivement le paysage. En confrontant chaque entité présente en les figeant dans un instant de transition, il s’agit de générer des lectures plurielles de leur origine respective, de leur coexistence et de leur avenir. Le désert est-il un territoire nocif ou un paysage détruit ? Le couloir est-il une forteresse de survie étirable ou un complexe invasif ? Le paysage est-il une construction induite par l’architecture ou est-ce l’inverse ?