Les souvenirs s’envolent, comme des oiseaux migrateurs, vers le ciel d’Internet. Je tente par le tracé à l’encre, sur des feuilles de papier calque, de matérialiser ce flux d’images, nos traces photographiques qui se chevauchent, se superposent. C’est une zone d’apparitions et de disparitions, où tout n’est que fragment. Sur chaque dessin, le même contour noir apparaît, qui évoque aussi bien un cartouche égyptien que l’empreinte d’un smartphone.