C’est de cette rencontre improbable dans les Monts d’Aubrac et de la vidéo qui en a gardé trace qu’est née l’installation the flying dutchman.
De l’étrange poursuite à travers les lacets de la montagne s’établit un rapport entre les sommets et le pays de l’eau, les Pays-Bas.
The flying dutchman est une installation composée de d’une sculpture, d’un bas-relief, d’une vidéo et d’un plancher en bois.
La sculpture :
Comment imaginer une montagne néerlandaise : de briques et sur pilotis.
Le bas relief :
Le bateau suspendu, sorte d’horloge figée, semble chuter de son promontoire.
Le plancher :
Le plancher, loin de n’être qu’une simple scénographie, est lié au territoire de Rotterdam.
Dans cette ville, le sol meuble s’enfonce ; aussi, dans les espaces publics souvent pavés, les autorités relève régulièrement le niveau en dépavant, rajoutant du sable et repavant.
Dans les espaces privés, les habitants utilisent cette solution de caillebotis.
La rampe d’accès en fait une installation praticable.
Le long métrage (en cours de montage) :
C’est après avoir vu passer un bateau à la forme étrange du nom de «Fantoom» que je décide de partir à sa recherche.
Cette investigation m’a fait prendre conscience de la dimension hors-norme du port et de la complexité de la tâche d’y trouver un si petit bateau.
Une quête absurde et romantique pour trouver cette sorte de flying dutchman moderne.
voir the flying dutchman , vidéo courte (5min40) diffusée en boucle sur le moniteur tv de l’installation.
voir the flying dutchman , long métrage toujours en cours de montage (extrait de 7min07)