The little black boxes, 2016

Charlie Chine

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Charlie Chine, «The little black boxes», 2016, photographie : Charlie Chine
Charlie Chine, «The little black boxes», 2016, photographie : Charlie Chine
Charlie Chine, «The little black boxes», 2016, photographie : Charlie Chine
Charlie Chine, «The little black boxes», 2016, photographie : Charlie Chine

The little black boxes, 2016

Le Palais de Tokyo Paris

Pièce noire : Cube blanc (bois, laque blanche, poignées en laiton électrifiées, système arduino)
Pièce blanche : 35h de vis (4,5x40 Spax) - Fiole de poussière - Paire de fluos 0/10V. installée dans la pièce blanche, dont la lumière vacille lorsque l’on saisit les poignées du cube blanc situé dans la pièce à côté.

L’installation interconnectée The little black boxes se présente comme une mise en abîme du White Cube. Dans l’alcôve noire, espace de l’expérience, de fines poignées ciselées posées sur une boîte blanche invitent au corps à corps avec l’œuvre. L’empoignade sensuelle se mue aussitôt en une décharge électrique fatale propulsant le visiteur dans une traversée du temps et de l’espace matérialisée par la fiole de poussière placée à l’intérieur de l’installation. Reprenant le principe de la boite à empathie dépeint dans la nouvelle de science-fiction The little black box écrite par Philippe K.Dick, l’être accomplit ici une plongée dans le corps épuisé de l’artiste en performance vissant des vis sur un quadrillage prédéfinis pendant une semaine de 35 heures.

Eléonore Gros